Selon les conclusions préliminaires de l'enquête interne de Facebook, ces escrocs cherchaient à gagner de l'argent avec des pubs de type «spams» et n'étaient visiblement pas des pirates à la solde d'un pays étranger, affirme le quotidien économique, citant une source anonyme proche de ces investigations.
Interrogé par l'AFP, Facebook a renvoyé à ses déclarations précédentes, indiquant que le FBI lui avait demandé de ne pas évoquer les personnes qui pourraient être derrière ce piratage.
L'hypothèse de simples escrocs éloigne le spectre d'une action à but politique, qui aurait pu être orchestrée de l'étranger, comme ce fut selon les renseignements américains et Facebook le cas pendant l'élection présidentielle américaine de 2016.
La faille reste néanmoins dommageable pour l'image du groupe, déjà ternie par la manipulation politique ou le scandale des données personnelles ayant fuité jusqu'à la firme Cambridge Analytica.
Facebook a révélé le 28 septembre une faille de sécurité touchant 50 millions de comptes avant de revoir ce chiffre à la baisse la semaine dernière, estimant que 29 millions de comptes avaient été affectés.