Le département délégué chargé de l’Eau planche sur un projet de Plan national de lutte contre la pollution hydrique issue de l’industrie de trituration des olives. Il doit commanditer le 22 novembre prochain pour 2,1 millions de DH, l’étude de ce projet. Selon le ministère, l’extraction de l’huile d’olives nécessite l’utilisation de l’eau aux différentes phases du processus (lavage, malaxage et extraction) et génère environ 500 à 1.000 kg de margines par tonne d’olives, selon le système de trituration.
Ces margines constituent une source «importante» de pollution pour les ressources en eau et le sol vu leur acidité et leurs fortes teneurs en matières organiques, en sels et autres substances nocives. L’étude dressera un état des lieux de l’activité de trituration d’olives et évaluera sa pollution hydrique. Elle aboutira à la proposition d'un Plan de lutte contre cette pollution par commune et par bassin hydraulique à l’échelle nationale.