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Plus de 15O États inscrits pour l’adoption du pacte mondial pour des migrations sûres

Quelques heures avant la tenue de la conférence intergouvernementale de haut niveau des Nations Unies chargée d’adopter officiellement le tout premier Pacte mondial pour des migrations sûres, la Représentante spéciale pour les migrations internationales, Mme Louise Arbour, a tenu un point de presse (dans lieux où sera adopté, demain à Bab Ighli à Marrakech le pacte mondial). Lors de cette rencontre avec les journalistes nationaux et étrangers accrédités par l’ONU, elle a commencé par remercier le Maroc, le pays hôte qui abrite cette Conférence. « Elle a, ensuite, apporté un éclairage sur l’importance de cette Conférence concernant trois principaux points relatifs aux apports de ce Pacte, sa nature et la position de ceux qui le rejette.

Ainsi, elle a souligné que l’ONU, avec ses partenaires essaye, à travers ce document, de mettre les mécanismes possibles pour une meilleure gestion de la migration et d’avoir un consensus à travers ce pacte qui est le fruit, précise-t-elle, de 18 mois de travail intensif. « Demain matin, le Pacte sera officiellement adopté en présence des représentants des 150 États qui se sont enregistrés pour prendre part à l’adoption de ce document et 400 partenaires composés des organes de l’ONU, de la société civile, le monde académique et plus de 700 représentants de la presse », a-t-elle déclaré, lors de ce point de presse. Elle a précisé qu’il est rare de voir une participation de ce niveau des États (plus de 150) lors des évènements onusiens similaires.

Elle a souligné que cette conférence représente un moment fort même si le Pacte n’est pas contraignant. Car, il reflète la volonté des Etats membres en respectant leur souveraineté. Ce pacte, explique-t-elle, a été amorcé à l’initiative de États et son application dépendra des États membres, des syndicats, de la société civile, du secteur privé… qui vont avoir un rôle important pour son application. Il constitue donc un cadre pour la mise en œuvre d’un certain nombre d’actions. Certains de ses objectifs sont à court terme et contient aussi des mesures à longs terme à mettre ne place sur plan le plan local, national, régional et international.

En ce qui concerne la nature de ce Pacte, la Représentante spéciale pour les migrations internationales a expliqué qu’il n’est pas contraignant. Mais, il permet aux États de faire la différence entre un refugié et un migrant pour arriver une meilleure gestion de la migration tout en respectant la souveraineté des États...
Or, concernant les pays qui se sont rétractés, Louise Arbour a qualifié de regrettable une telle position qui, juge-t-elle, « va freiner d’aller de l’avant ». D’autant plus que les négociations ont pris beaucoup de temps et le texte a été adopté le 13 juillet à l’unanimité. En effet, selon elle, ces pays ont pourtant négocié et « ont obtenu et fait des concessions », ajoute-t-elle. Avec un ton un peu ferme elle a déclaré, lors du point de presse, que 150 États ont exprimé, le 13 juillet, la volonté que ce texte puisse faire l’objet d’adoption. Ainsi, « aujourd’hui, cette Conférence intergouvernementale n’est pas une période de négociation ou pour rediscuter de ce qui a été déjà adopté à l’unanimité. Nous sommes en train d’adopter un texte déjà négocié. C’est aux États, après, de l’utiliser comme ils l’entendent et selon ce que permet ou ne permet pas leur législation interne », a-t-elle déclaré.

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