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La première LGV marocaine en chiffres

La première LGV marocaine en chiffres

Le TGV marocain "Al Boraq" permettra d'ici fin novembre de relier Casablanca et Tanger en 2 heures au lieu de 5 actuellement.

Lancé en 2007 par S.M. le Roi Mohammed VI et l'ex-président français Nicolas Sarkozy, visité en 2015 par son successeur François Hollande, ce projet d'envergure sera inauguré ce jeudi par le Souverain en présence de l'actuel président français Emmanuel Macron.

Les travaux ont représenté 67 millions de m3 de remblais et de déblais, avec la construction de 12 viaducs - le plus long est de 3,5 km-, 169 pont-routes ou pont-rails et 117 ouvrages hydrauliques.

Le calendrier initial qui prévoyait une livraison en 2015 a été retardé par le processus d'expropriation foncière et par la complexité du projet porté par un partenariat franco-marocain.

La LGV court sur environ 350 km, les trains circuleront à 320 km/heure sur une distance de 180 km à partir de Tanger jusqu'à Kénitra, puis à 160 km/h sur le réseau conventionnel aménagé.

Le groupe français Alstom a fourni 12 rames à deux niveaux d'une capacité de 533 passagers.

Le coût de l'investissement a atteint environ 23 milliards de dirhams (environ deux milliards d'euros), soit environ 15% de plus que les estimations initiales.

Ce coût reste "parmi les plus bas au monde" en raison du prix de la main d'oeuvre locale, avec un prix de revient inférieur à 9 millions d'euros le km, pour un standard européen de 15 à 20 millions d'euros.

Le chantier a été financé à 51% par la France via différents prêts, 28% par l'Etat marocain et à 21% par différents fonds arabes (Arabie saoudite, Koweït, Emirats arabes Unis, etc...)

Les premiers billets doivent être mis en vente dès jeudi soir, les premiers trains circuleront au plus tôt d'ici la fin du mois, avec une fréquence de douze à quinze liaisons quotidiennes.

L'ONCF table sur six millions de passagers après trois ans d'exploitation.

Des travaux ont aussi été menés sur le réseau classique pour réduire le temps de trajet entre Casablanca et Marrakech et pour développer le trafic de frêt, source importante de revenus pour l'ONCF.

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