La convention, signée par le président de la commune de Fès, Driss El Azami El Idrissi, et le directeur de l’Institut Cervantès-Fès, Óscar Pujol Riembau, vise la promotion de l'enseignement de l'espagnol dans la ville de Fès, en particulier pour les conseillers et fonctionnaires de la commune, et la diffusion des activités d’enseignement sur place et à distance de cette langue.
Signé en présence de l’ambassadeur de l’Espagne au Maroc, Ricardo Diez-Hochleitner Rodriguez, l’accord porte également sur la diffusion de la culture hispanique, l’organisation d’activités culturelles pour la promotion du rapprochement culturel entre les communautés de Fès et celles hispanophones et la facilitation de la compréhension et l'entente avec d’autres entités marocaines et espagnoles, privées et publiques, liées au monde académique et culturel.
Dans une déclaration à la MAP, Driss El Azami El Idrissi a indiqué que cet accord s’inscrit dans le cadre des efforts visant le renforcement de «la très bonne» coopération entre les deux Royaumes, soulignant l’importance du rôle joué par l’Institut dans l’Agenda culturel de la capitale spirituelle.
Pour sa part, Ricardo Diez-Hochleitner Rodriguez a mis l’accent sur les liens historiques entre le Maroc et l’Espagne, rappelant que Fès, la ville impériale, et Grenade sont «des villes sœurs qui ont eu en commun des relations humaines, artistiques, culinaires, commerciales et dans plusieurs autres domaines».
«Nous devrons être en mesure de rattraper le temps perdu, car nous avons huit siècles d’histoire commune», à travers notamment la valorisation des liens culturels, en particulier via l’Institut Cervantès, comme outil de promotion de la culture de l’Espagne et sa langue parlée par 550 millions personnes à travers le monde, a-t-il poursuivi.