Après le scandale, Lactalis fera-t-il son retour au Maroc ?

«Le feu vert est immédiat, dans le sens où tout ce qui va être fabriqué dans l'usine à partir de maintenant pourra être commercialisé», a déclaré à l'AFP Fany Molin, sous-directrice de la sécurité sanitaire des aliments au ministère de l'Agriculture.

S'ajoutent à cela les lots conditionnés dans l'usine depuis le 4 juillet - date du redémarrage de l'activité lait infantile - ainsi que la poudre de lait séchée dans l'usine depuis le 31 juillet.

En revanche, la poudre séchée sur le site entre ces deux dates "n'est pas autorisée à être commercialisée et Lactalis va la détruire", a assuré Fany Molin.

Avant de donner leur accord, les services de l’État ont procédé à des inspections «pour vérifier les locaux,  les procédures mises en place, comment travaillent les opérateurs pour voir si tous les travaux qui avaient été annoncés par Lactalis ont été entrepris", a indiqué Mme Molin.

Les agents ont également procédé à des prélèvements d'échantillons dans le lait en poudre et dans l'environnement de production, depuis le redémarrage de l'activité lait infantile le 4 juillet mais aussi dès le redémarrage de la production de poudre pour adultes le 28 mai : "Tous les résultats de ces analyses officielles n'ont jamais mis en évidence de salmonelles", a affirmé Fany Molin.

Pour rappel, 40 nourrissons, dont 37 en France, avaient été atteints de salmonellose après avoir consommé des produits des marques Picot et Milumel fabriqués à Craon dans l'Hexagone. Plusieurs boîtes de la marque Picot avaient d'ailleurs été retirées du marché marocain et détruites.