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Le secteur bancaire marocain, 4eme en Afrique en termes de revenus

Le Maroc est l’un des cinq premiers marchés bancaires en Afrique, avec l’Afrique du Sud, le Nigeria, l’Égypte et l’Angola. Il est classé quatrième en termes de la croissance absolue des revenus de détail en 2017, avec 1,2 milliards de dollars, derrière l’Afrique du Sud (4 milliards), l’Egypte (2,5 milliards), le Nigeria (2,4 milliards), mais loin devant l’Algérie (0,3 milliards). C’est ce qui ressort d’un rapport que vient de publier le cabinet McKinsey Global Banking.

Le secteur bancaire marocain, 4eme en Afrique en termes de revenus
Le Maroc est une puissance bancaire continentale, selon un rapport du cabinet McKinsey Global Banking

Le secteur bancaire marocain est l’un des plus développés en Afrique. Cette réalité vient d’être encore une fois confirmée par une autre étude. Il s’agit d’un rapport sur la banque de détail en Afrique que vient de publier le cabinet McKinsey Global Banking.

Ce rapport montre, en effet, que le Maroc est l’un des cinq premiers marchés bancaires en Afrique, avec l’Afrique du Sud, le Nigeria, l’Égypte et l’Angola qui représentent, à eux cinq, 68% du total des revenus du secteur à l’échelle du continent et leur par dans la croissance des revenus en 2017 est de 60%. Ce qui montre que le marché bancaire africain est fragmenté, selon le rapport qui le compare à la situation dans d’autres zones du monde, telles l'Amérique du Nord, l'Amérique latine, le Moyen-Orient et l'Asie émergente, où les cinq premières régions, au niveau de ces zones, représentent plus de 90% des revenus du secteur.

Le rapport relève, en effet, que le Royaume est classé quatrième au niveau africain en termes de la croissance absolue des revenus de détail en 2017, avec 1,2 milliards de dollars, derrière l’Afrique du Sud (4 milliards), l’Egypte (2,5 milliards), le Nigeria (2,4 milliards), mais loin devant l’Algérie (0,3 milliards).

Parmi ses autres conclusions, le rapport note que dans certains pays, la pénétration du produit pourrait être significativement plus élevée. Pour l’illustrer, McKinsey Global Banking donne l’exemple du Maroc et l'Égypte qui ont un revenu par habitant plus élevé que le Kenya, mais moins de produits bancaires par client.

Les auteurs du rapport ont estimé qu’il est également intéressant de noter que les segments à revenu élevé semblent être sous-pénétrés dans des pays comme le Kenya et le Maroc.

Par ailleurs, le cabinet révèle que les clients au Maroc et en Egypte montrent peu de préférence pour le numérique.

En outre, McKinsey Global Banking estime que les marchés bancaires de l'Afrique devront connaître une croissance robuste au cours des cinq prochaines années et, en tant que groupe, les banques africaines sont les deuxièmes plus rentables au niveau mondial.

Toutefois, les marchés bancaires africains continuent d’être confrontés à un ensemble d’obstacles. Il s’agit notamment d’un grand nombre de clients à faible revenu, une utilisation élevée de liquidités et de faibles niveaux de distribution physique. Ils présentent aussi de grands écarts entre des marchés relativement avancés de l'Afrique du Sud et du Maroc et des marchés naissants de l'Ethiopie et de la RDC.

En conclusion, les auteurs du rapport s’attendent à ce que les services bancaires de détail en Afrique affichent une croissance de 12% par an, contre une projection de base de 8,5%, si les banques africaines arrivent à relever cinq défis. Il s’agit de dessiner la bonne carte, avec une bonne couverture géographique ; s’orienter vers des segments appropriés et proposer des offres attrayantes ; offrir des services bancaires simplifiés ; donner la priorité au numérique ; et innover en matière de risques.

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