Le Premier ministre canadien Justin Trudeau, hôte cette année du "Groupe des sept" (Etats-Unis, Canada, France, Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Japon), avait déjà ouvert les débats lorsque le président américain, arrivé en retard, a fait son entrée.
Vendredi, le président américain avait déjà été le dernier à rejoindre l'hôtel cossu de La Malbaie, surplombant le majestueux fleuve Saint-Laurent, dans la région du Charlevoix (Québec, est du Canada). Là encore, le président américain était arrivé en retard.
Et il sera le premier aujourd'hui à quitter les débats, séchant les débats consacrés au changement climatique et des réunions avec divers pays invités.
Donald Trump n'aura donc passé que vingt-quatre heures avec les alliés historiques des Etats-Unis, rejoints au Canada par les représentants d'un ordre mondial multilatéral que Washington semble décidé à dynamiter: par exemple le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, ou la patronne du Fonds monétaire international, Christine Lagarde.
Une confrontation de courte durée, donc, mais largement suffisante pour acter les désaccords criants entre les Etats-Unis et leurs alliés, au moment même où, de l'autre côté du Pacifique, les chefs d'Etats russe, iranien et chinois se réunissent pour le week-end.
Sommet du G7 : quelle issue pour les négociations
Le sommet du G7 au Canada s'achève samedi dans d'ultimes tractations pour sauver les apparences, à défaut de vraiment réduire les fractures ouvertes par Donald Trump, qui a jusqu'au bout imposé son rythme à des partenaires déjà à bout de patience.
Avec Agences
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09 Juin 2018
À 16:06