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Après avoir reporté son Assemblée Générale Ordinaire (AGO) au mois de janvier prochain, l’Association nationale des gestionnaires et formateurs des ressources humaines (AGEF) a dû faire de même pour l’Assemblée Générale Extraordinaire (AGE) qui devait en principe avoir lieu hier jeudi, le quorum n'ayant pas été atteint.
En effet, sur les 163 membres adhérents, seuls 48 ont répondu présents à la convocation lancée il y a plus d’un mois. Cette assemblée devait, en principe, déboucher sur la validation (ou non) de la nouvelle mouture des statuts de l'AGEF.
Néanmoins, ce report n’a pas privé les membres présents de prendre connaissance de la version mise à jour des statuts de l’association.
En effet, le président de l’AGEF, Zakaria Rbii, a présenté devant une audience intéressée les principales ‘’réformes’’ apportées à ce texte qui n’a pas subi de modifications depuis la création de l’association en 1971. Une tâche qui a été confiée à un comité de sages composé de 8 membres : trois past-présidents, trois membres du bureau national et deux experts du domaine juridique.
Au bout de plusieurs mois d’efforts soutenus, le comité a pu s’accorder sur une mouture évoluée d’où émergent principalement 5 propositions présentées comme étant les plus importantes car, soutient Zakaria Rbii, elles changent complètement le mode de fonctionnement de l’AGEF.
La première réforme vise à apporter une définition précise du qualificatif de «membre actif» pour lever toute ambigüité à ce sujet et pouvoir indiquer avec exactitude qui sont les membres qui ont droit au vote et sont éligibles au bureau national.
La deuxième concerne le mode de scrutin qui sera désormais de liste. Chaque liste doit être composée de 12 membres qui occuperont les 12 postes formant le bureau national. La liste gagnante s’engagera pour un mandat de 3 ans.
La troisième proposition est relative à la composition du bureau national élu qui doit impérativement respecter la parité du genre (6 femmes et 6 hommes), ainsi que d’autres conditions dont un seuil minimal d’ancienneté que ce soit pour le président ou pour les autres membres.
La quatrième nouveauté est l’institution d’un Conseil consultatif composé de 6 membres doté d’un mandat de trois ans à l’instar du bureau national. Ces 6 membres seront désignés à parts égales par les past-présidents et le bureau.
La dernière proposition se rapporte à la mise en place d’un Conseil national regroupant, le temps d’un mandat de trois ans, les membres du bureau national et les présidents des différentes sections régionales de l’AGEF.
Toute ces propositions et d’autres seront soumises à la délibération lors de la prochaine AGE programmée pour le 13 janvier 2019.
Hommage posthume à Jamal Amrani
En marge de l’évènement, un hommage posthume a été rendu par l’AGEF à l’un de ses membres parmi les plus éminents : Jamal Amrani. Le fondateur du cabinet conseil JADH, également psychologue du travail, faisait partie des Past vice-présidents de l’AGEF et avait à son actif plus de 30 ans d’expérience professionnelle, notamment dans le développement des structures de GRH auprès d’importantes institutions.
Pour honorer la mémoire du défunt, une lettre émouvante, rédigée par sa fille, a été lue par l’actuel vice-président de l’AGEF, Anouar Alaoui, et un trophée de reconnaissance a été remis à l’un des membres de sa famille, également présent pour la cérémonie d’hommage.
