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Pour des systèmes de formation professionnelle au service du développement inclusif

Faire le point sur les systèmes de formation professionnelle en Afrique et examiner les moyens de les consolider pour assurer un développement inclusif et durable sont les principaux objectifs du 1er Forum africain sur la formation professionnelle dont les travaux se sont ouverts aujourd’hui à Dakhla avec la participation d’une vingtaine de pays du Continent.

Le Forum, organisé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a choisi de se pencher dans sa première édition sur la gouvernance des systèmes de formation professionnelle mis au service de l’employabilité et de la compétitivité en Afrique.

Dans ce sens, le Chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, a souligné dans son allocution d’ouverture, la nécessité d’assurer au système de la formation professionnelle une autonomie qui «offrira aux jeunes la possibilité d’accéder à une formation de qualité et d’être accompagnés dans toutes les étapes de leur vie de manière à ce qu’ils puissent développer des aptitudes et des compétences qui leur permettront de sauvegarder leurs emplois».

Dans ce contexte, poursuit M. El Othmani, le Forum servira à «étudier les systèmes de formation professionnelle en Afrique et à en partager des expériences réussies en vue de développer un système capable de suivre le rythme des changements sans précédent qui marquent actuellement les différentes activités économiques dans tous les pays».

Le Chef du gouvernement n’a pas manqué de mettre en exergue l’importance d’une approche collaborative, inscrite dans le cadre de la coopération Sud-Sud, pour la mise en place et en œuvre de systèmes de formation professionnelle efficients en Afrique qui placent la promotion de l’élément humain au cœur de leur action et qui sont capables de doter le marché du travail des compétences requises.

De son côté, Said Amzazi, ministre l’éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a tenu à relever la symbolique de l’organisation de ce premier Forum dans la ville de Dakhla. «Devenue incontournable grâce à une volonté royale visionnaire et ambitieuse, elle incarne un pôle de prospérité africain, et confirme aujourd’hui de façon magistrale et plus que jamais le bienfondé de la marocanité du Sahara. Et notre vœu le plus cher serait que son développement exemplaire puisse servir de modèle pour de nombreuses villes africaines», a-t-il indiqué.

En effet, soutient le ministre, Dakhla s’est imposée comme un «centre mondial de réflexion sur l’Afrique et sur la Coopération Sud-Sud. Elle joue un rôle déterminant dans les politiques mises en œuvre par le Royaume du Maroc pour le renforcement des solidarités et le développement économique, social et environnemental du Continent, ce qui lui a valu le qualificatif de ‘’laboratoire du développement de l’Afrique’’».

Le responsable a également le caractère fluctuant d’un marché de travail «où de nouveaux métiers ne cessent d'émerger tandis que d’autres disparaissent, et où les compétences deviennent très vite obsolètes». Une réalité qui impose la formation professionnelle en tant que levier d’employabilité par excellence puisqu’elle se focalise sur l'acquisition de compétences directement en lien avec les réalités économiques.

D’où l’importance d’un tel évènement qui s’attache à promouvoir la convergence des systèmes de formation professionnelles africains en vue de construire une vision partagée et des standards communs dans ce domaine.

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