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Le United 2026 résistera-t-il devant un Alena mal au point?

Les Etats-Unis, Le Canada et le Mexique sont liés par deux grands accords : ALENA et United 2026. Par définition, un accord suppose une entente entre les parties prenantes, mais les événements qui se sont succédés la semaine dernière font planer le doute sur ce principe ! Pour l’ALENA le ton est donné… qu’en est-il du United 2026 ?

Le United 2026 résistera-t-il devant un Alena mal au point?

L'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), entré en vigueur en 1994 semble passer par une phase de doute, voire même de remise en question. Le président américain Donald Trump vient en effet de critiquer cet accord en déclarant que l’ALENA était «un accord lamentable pour les États-Unis» suggérant dans la foulée d’avoir deux accords commerciaux séparés avec le Canada et le Mexique. «Je n’aurais pas d’objection à voir un accord séparé avec le Canada où on aurait un certain type de produits pour ainsi dire et un autre avec le Mexique… Ce sont deux pays très différents», a-t-il dit. Et d’ajouter que son pays est en train de «perdre beaucoup d’argent avec le Canada» et «une fortune avec le Mexique».

Ces deux pays, pourtant des alliés historiques des États-Unis, ont été effectivement ajoutés à la liste des fronts qu’a ouverts l’administration de Trump, notamment après l’annonce d'importantes taxes douanières sur l'acier et l'aluminium importés de l'Union européenne, du Mexique et du Canada.

Mais cette situation que les observateurs qualifient de «guerre commerciale», n’est pas la faute des Etats-Unis, disent les responsables américains. «Ce n'est pas la faute de Trump. C'est la faute de la Chine, de l'Europe, de l'Aléna. C'est la faute de ceux qui ne veulent pas d'échanges commerciaux, de tarifs douaniers et de protections réciproques. Trump réagit à des décennies d'abus», a déclaré Larry Kudlow, principal conseiller économique du président Donald Trump.

Trump semble donc bien déterminé à poursuivre sa politique protectionniste certes critiquée par républicains, mais qui prouve que le président maintient son programme annoncé lors de son élection sous le slogan : « America first ». En tout cas, dans le langage des chiffres, l'économie américaine affiche un dynamisme en mai en créant plus d'emplois que prévu ce qui a fait tomber le taux de chômage à 3,8%, son plus bas niveau en 18 ans.

Mais alors, si les relations commerciales entre le trio vont si mal, le dossier nord-américain pour le Mondial 2026 baptisé "United 2026" tiendra-t-il le coup ?

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