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40 morts dans l'attaque de mosquées en Nouvelle-Zélande

40 morts dans l'attaque de mosquées en Nouvelle-Zélande

Un extrémiste de droite équipé d'armes semi-automatiques a fait un carnage dans deux mosquées de la ville néo-zélandaise de Christchurch durant la prière du vendredi, tuant 49 fidèles, dans une attaque qu'il a lui-même filmée et retransmise en direct sur les réseaux sociaux.

L'auteur présumé de cette attaque d'un genre inédit, un Australien de 28 ans, a été arrêté et inculpé de meurtres. Il a diffusé en direct sur les réseaux sociaux les images du carnage, où on le voit passer de victime en victime, tirant sur les blessés à bout portant alors qu'ils tentent de fuir.

Des témoins ont raconté avoir vu des corps ensanglantés. Des enfants et des femmes figureraient parmi les morts. La police a lancé un appel afin de ne pas partager "des images extrêmement pénibles" après la mise en ligne d'une vidéo montrant un homme blanc se filmant en train de tirer sur des fidèles dans une mosquée.

Il doit comparaître samedi devant le tribunal du district de Christchurch. Deux autres hommes sont en garde à vue, sans que l'on sache ce qui leur est reproché.

Les autorités bulgares ont également annoncé qu'elles enquêtaient sur un séjour du tireur en Bulgarie "du 9 au 15 novembre 2018".

Avant de passer à l'action, l'homme, qui se présente comme un blanc de la classe ouvrière aux bas revenus, a publié sur Twitter un "manifeste" raciste de 74 pages intitulé "Le grand remplacement", en référence à une théorie née en France et populaire dans les milieux d'extrême droite selon laquelle les "peuples européens" seraient "remplacés" par des populations non-européennes immigrées.

Le document détaille deux années de radicalisation et de préparatifs. Il affirme que les facteurs déterminants dans sa radicalisation ont été la défaite à la présidentielle française de 2017 de la dirigeante d'extrême droite Marine Le Pen et la mort de la petite Ebba Åkerlund à 11 ans dans l'attaque au camion-bélier de 2017 à Stockholm.

Les comptes Twitter, Instagram et Facebook où ont été publiés la vidéo, les photos et le manifeste ont été suspendus.

"Il est clair qu'on ne peut que décrire cela comme une attaque terroriste", a déclaré Jacinda Ardern. "Sur la base des éléments dont nous disposons, (l'attaque) semble avoir été bien planifiée". Deux engins explosifs artisanaux ont ainsi été découverts dans une voiture et neutralisés, selon la police.

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