Menu
Search
Mercredi 24 Avril 2024
S'abonner
close
Mercredi 24 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Emploi

84% des femmes souhaitent entreprendre pour avoir un impact positif sur la société

Pour la deuxième année consécutive, Roland Berger et Women In Africa Philanthropy ont joint leurs entreprises pour approfondir la réflexion sur l’entrepreneuriat féminin en Afrique. Qui sont ces entrepreneures ? Quelles sont leurs motivations ainsi que les obstacles qui freinent la réussite de leurs projets ? Ce sont-là quelques questions ayant guidé l'étude Roland Berger et Women In Africa Philanthropy, rendue publique aujourd’hui 28 juin 2019 en marge du 3e sommet Women in Africa qui se tient à Marrakech.

84% des femmes souhaitent entreprendre pour avoir un impact positif sur la société, 70% d'entre elles se sentent désavantagées par rapport à leurs homologues masculins et 41% des entrepreneuses ont lancé une startup dans le domaine de l'éducation ou de l'agriculture. Tels sont les principales conclusions tirées de l’étude Roland Berger et Women In Africa Philanthropy Consacrée à l’entrepreneuriat féminin en Afrique et présentées en marge du 3e Sommet annuel de Woman in Africa Initiative qui a eu lieu les 27 et 28 juin 2019 à Marrakech.

Il en ressort également que 96% des étudiantes interrogées considèrent l'entrepreneuriat comme un choix de carrière possible. Mais les motivations pour lancer une startup varient selon le sexe. Si les femmes sont guidées par la recherche d'impact positif (84%) avec une volonté profonde de changer le monde et leur environnement, les hommes cherchent à devenir leur propre patron et à acquérir leur indépendance, fait savoir Anne Bioulac, Co-managing Partner de Roland Berger France.

Autre enseignement important : les entrepreneuses ne créent pas leur entreprise à des fins d'enrichissement. En effet, seules 16% des étudiantes et professionnelles interrogées citent le gain comme l'une des finalités de leur engagement.

De même, avoir un impact positif est un facteur de motivation pour les outsiders, qui continue à contribuer à leur épanouissement professionnel une fois leur affaire lancée. Mieux, 60% des entrepreneuses expliquent qu'elles auraient choisi de travailler dans une ONG si elles ne s'étaient pas lancées dans l'aventure entrepreneuriale.

Les femmes interrogées dans le cadre de cette enquête révèlent la persistance d’obstacles relatifs au manque de formation, l’absence d’acteurs extérieurs et l’inégalité entre les sexes. Autant de lacunes qui entravent le développent de leurs projets. S’y ajoutent le manque de conseil financier et la difficulté d’accès aux structures de financement. En effet, près de 90% des femmes issues des groupes persévérants combattants et traditionnels confirment cette donne contre 83% dans les pays émergents.

Pour ce qui est des enjeux, l’étude en a relevé 3.  L’éducation qui se dresse en haut de la liste des prérequis à l’autonomisation, suivie par le développement de structures de soutien aux entrepreneures ainsi que le perfectionnement des infrastructures bancaires et des télécommunications.

Les données analysées dans l’étude proviennent d’un sondage réalisé auprès de 1200 personnes, (entrepreneurs, étudiants, professionnels). Son objectif est de dresser des recommandations qui pourraient servir au secteur et favoriser les projets portés par les femmes.

Lisez nos e-Papers