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Abdelhamid Addou : oui à l’essor du tourisme, non au déficit de la compagnie !

Abdelhamid Addou : oui à l’essor du tourisme, non au déficit de la compagnie !
Invité par Premium Travel News dans le cadre de son cycle de conférences «Les mardis du tourisme», Abdelhamid Addou a dévoilé les grandes lignes de son plan de développement pour la RAM. Ph. DR

Royal Air Maroc contribue certes dans l’essor du tourisme national, mais elle est souvent accusée de ne pas faire assez. Une question de taille, répond Abdelhamid Addou, PDG de la compagnie nationale. «Nous pourrons être l’accélérateur de la stratégie du tourisme quand on aura la bonne taille. On ne peut pas demander à RAM de faire du tourisme sachant qu’il s’agit d’un secteur compliqué qui prend du temps avant d’être rentable et qu’il faut que la compagnie ait la résilience financière pour pouvoir supporter ce poids. Nous devons d’abord créer une compagnie plus forte. Une fois cet objectif atteint et qu’elle pourra générer des résultats à même de lui permettre de réinvestir, là il sera possible de lancer des routes qui n’auront pas les résultats escomptés dans les premières années mais la capacité financière de la compagnie lui permettra de tenir le choc», a-t-il expliqué.

Invité par Premium Travel News dans le cadre de son cycle de conférences «Les mardis du tourisme», Abdelhamid Addou a dévoilé les grandes lignes de son plan de développement pour la RAM. Une vision où l’essor du tourisme national s’intègre parfaitement sans en être l’objectif direct. Il s’agirait plutôt d’un approche win-win puisque chaque partie tirera profit du développement de l’autre en travaillant indépendamment ou en collaboration.

Addou a rappelé que la compagnie s’est déjà essayé à l’exercice de se mettre au service du tourisme, mais l’expérience n’a pas été très concluante : «Dans la majorité des cas, on se retrouve avec un gros déficit qu’il n’est pas de notre rôle d’assumer. Puisqu’il s’agit d’une stratégie pour le tourisme, c’est à l’Etat de l’assumer.»

«Nous sommes prêts à mettre les moyens de manière claires et précise, mais nous ne sommes prêts à assumer des pertes. Dans 5 ou 10 ans, quand la compagnie aura atteint une taille importante, nous aurons peut-être la capacité financière d’assumer une partie de ces investissements. Mais aujourd’hui c’est trop tôt car cela mettrait en péril toute l’entreprise», a-t-il insisté.

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