Juste avant la séance d'entraînement de lundi au stade de Tanger, Rachid Allioui et Adel Taârabt se sont prêtés au jeu des questions-réponses. Les deux joueurs ont d'abord assuré que l'ambiance était très positive au sein du groupe, reniant les allégations de conflits entre joueurs : " Il n'y a pas de clans en équipe nationale, l'ambiance est très propice et je me sens très bien en sélection. Je n'ai remarqué aucune tension et tout le monde s'entend très bien." a expliqué Rachid Allioui, tandis que Taârabt a étalé son opinion plus longuement : " Je ne sais pas d'où est-ce qu'on a entendu ces informations. C'est un groupe qui existe depuis 3 ans ou plus, qui a fait une Coupe du Monde et une Coupe d'Afrique et qui a un grand vécu. Maintenant, il y a des joueurs importants qui sont partis et les gens ont le droit de se demander qui est le leader à présent. Mais pas au point d'évoquer des conflits inexistants. Tous les joueurs ont envie de réussir un bon parcours en sélection et de mener l'équipe vers des résultats positifs. Il y a des jeunes qui aspirent à plus d'expérience, d'autres plus aguerris et tous ont besoin du soutien du public. Les médias aussi doivent soutenir cette équipe et ne pas la fustiger au moindre faux-pas. Il faut rester positifs au maximum, au risque de nuire à la confiance des joueurs".
Allioui a ensuite reconnu que l'efficacité des attaquants de la sélection laisse encore à désirer, tout en espérant un déclic sous les ordres d'un ancien fer de lance : " Je suis d'accord qu'il y a un manque d'efficacité, mais on ne doit pas baisser les bras et continuer de travailler. Le coach était un attaquant qui a marqué beaucoup de buts, il va sûrement nous aider sur cet aspect. Il reste un mois, à nous de travailler comme il faut pour résoudre cette problématique".
Le milieu de terrain de Benfica, lui, a ensuite indiqué qu'il s'adapte rapidement à son changement de poste en sélection, comme il l'a réussi en club : " En club, nous évoluons en 4-4-2, contrairement à la sélection et son 4-3-3. Au Portugal, on domine souvent la possession, et le coach me demande de faire le jeu, rapidement, de casser les lignes ... En sélection, c'est différent, car on joue avec un 6 et deux relayeurs. Le sélectionneur demande donc aux deux relayeurs de rentrer dans la surface pour créer le surnombre. C'est normal, en sélection on ne marque pas trop de buts et ce n'est pas une tâche réservée qu'aux attaquants. Je m'adapte tranquillement mais sûrement".