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WhatsApp a confirmé avoir détecté et corrigé une faille de sécurité touchant la fonction «appel téléphonique». Cette faille pouvait permettre à des hackers de prendre le contrôle des téléphones des victimes et y installer, à leur insu, un logiciel espion, en envoyant simplement un appel vocal «infecté» qui reste sans réponse.
Des dizaines d'utilisateurs de l’application, auraient été pris pour cible, notamment des organisations de défense des droits de l'homme et des avocats basés au Royaume-Uni. Selon WhatsApp, l'attaque qui a été corrigée lundi 13 mai, n'a été utilisée que contre "un nombre restreint d'utilisateurs", mais elle aurait pu, néanmoins, touché plus d’utilisateurs.
Que faire pour se prémunir ?
N’ayant à ce jour aucun moyen pour détecter si votre application a été touchée par cette attaque, l’entreprise, propriété de Facebook, conseille à l’ensemble de ses utilisateurs dans le monde de la mettre à jour avec la dernière version.
L'attaque, nommée «attaque sans clic », est qualifiée par les professionnels de la cybersécurité, comme étant «extraordinaire» puisque les hackers n’ont besoin d’aucune intervention de l’utilisateur pour l’actionner. Ils pouvaient simplement envoyer l'appel vocal et, même en l'absence de réponse, accéder à la cible téléphone.
