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Le créateur nigérien Alphadi a présenté, hier à Casablanca, son ouvrage «FIMA, 20 ans de mode en Afrique». Un ouvrage qui raconte la genèse du Festival de la mode en Afrique (FIMA) ainsi que les crédos de l’auteur, à savoir développer l’économie de la mode en Afrique.
«L’Afrique doit consommer africain et ce festival est là pour dresser les passerelles qui permettront aux multiples hommes et femmes qui travaillent dans ce domaine de se développer», affirme le président et fondateur du Festival. Et d’ajouter : «Comprendre l’histoire du FIMA, c’est envisager la mode en Afrique sous un autre angle. Celui de l’économie, de l’essor social et d’une nouvelle dynamique qui inscrirait l’Afrique définitivement sur la voie de la paix et la beauté. L’Afrique doit aussi faire valoir ses talents et j’espère que mon histoire en inspirera d’autres».
La présentation de l’ouvrage a été également l’occasion d’annoncer la 12e édition du Festival. Cette année le FIMA revient dans sa terre natale le Niger, après une 11e édition réussie à Dakhla. «Cette nouvelle édition s’étalera sur quatre jours du 4 au juillet 2019 et se placera sous le thème : «Industrie et créativité, une nouvelle dynamique vers l’intégration africaine». Le FIMA se déroulera cette année dans un contexte inédit puisqu’il se tiendra en parallèle à conférence des Chefs d’Etats et de gouvernements de l’UA», souligne Alphadi.
Cette édition 2019 se déroulera donc devant un panel de décideurs politiques, l’occasion de plaider en faveur d’une nouvelle dynamique visant l’intégration africaine par le biais de la créativité et la création. Des thèmes chers au styliste qui milite pour inciter les populations africain à consommer «africain».
