Aucun détail n'est donné sur l'argumentaire développé par Me Junichiro Hironaka, mais ce dernier avait indiqué mardi qu'il lancerait cette procédure, estimant que le bureau des procureurs agissait en dehors du cadre légal.
«Il est clair que Carlos Ghosn ne peut pas détruire de preuves ni s'enfuir, c'est pour cela qu'il avait été libéré sous caution (le 6 mars), donc on ne peut pas dire que cela a changé et l'arrêter sous ce prétexte», avait plaidé l'avocat devant la presse.
L'appel devant la Cour suprême, employé pour la première fois dans cette affaire, intervient quelques jours après que le tribunal a autorisé la garde à vue de l'ex-grand patron jusqu'au 14 avril sur des soupçons de détournement de fonds.
«Si la procédure devant la Cour suprême n'aboutit pas, nous lancerons une demande de fin de garde à vue à l'échéance de la période en cours» afin qu'elle ne soit pas de nouveau étendue de 10 jours, avait-il prévenu aussi mercredi.