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«Les 130 milliards de dirhams que le Maroc investit, de 2017 à 2023, ne doivent pas uniquement servir à l’importation d’énergie mais aussi à créer un écosystème de l’énergie qui servira de levier pour l’industrie nationale» a souligné, le 5 avril à Benguerir, Aziz Rebbah ministre de l’Energie et des mines, qui a convié la presse à l'Institut de Recherche en Energie Solaire et Energies Nouvelles (IRESEN).
Le ministre a également précisé que les montants injectés dans le secteur de l’énergie sont assurés à 30% par des investissements nationaux, les 70% le sont via la coopération internationale. Une marque de confiance suffisante qui prouve que le Maroc se place désormais dans l’échiquier mondial de la recherche scientifique sur les énergies renouvelables, notamment solaire.
Badr Ikken, directeur de l’IRESEN, qui dévoilera le 16 avril à Rabat les 20 projets retenus pour le financement, a rappelé que cet institut sert de courroie de transmission entre le monde de la recherche et celui de l’entreprise. Pour ce faire, plusieurs plateformes de recherche, à l’image de celle de Benguerir, sont actuellement en cours de réalisation au Maroc et en Côte d’Ivoire. Ces plateformes sont dédiées à l’écoconstruction, à la production de molécules propres utilisées comme carburant, à la biomasse et à l’étude des relations eau-énergie.
