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Blanchiment de capitaux : l'ex-président du Barça en liberté sous contrôle judiciaire

Blanchiment de capitaux :  l'ex-président du Barça en liberté sous contrôle judiciaire
Ph: DR

L'ancien président du FC Barcelone, Sandro Rosell, sera remis mercredi en liberté sous contrôle judiciaire, a annoncé le tribunal espagnol qui le juge depuis lundi pour blanchiment lié notamment à la vente de droits télévisés de matches de l'équipe du Brésil.

Rosell, président du Barça de 2010 à 2014 et entrepreneur spécialiste du marketing sportif, avait été placé en détention provisoire en mai 2017.

"L'Audience nationale a donné son accord à la libération sous contrôle judiciaire de Sandro Rosell et Joan Besoli", son homme de paille présumé, a indiqué le tribunal.

"Les deux accusés vont retourner en prison à la fin de l'audience d'aujourd'hui (mercredi) avant d'être remis là-bas en liberté", a-t-il ajouté.

Rosell, son épouse et quatre collaborateurs sont accusés de "blanchiment de capitaux à grande échelle" portant sur près de 20 millions d'euros.

Le parquet de l'Audience nationale réclame 11 ans de prison et 59 millions d'euros d'amende contre Rosell.

La remise en liberté de Rosell intervient au lendemain de son audition par le tribunal durant lequel il a nié les accusations du parquet pleines selon lui "d'erreurs et de mensonges". "Il n'y a pas eu de commission ni légales ni illégales", a-t-il affirmé mardi.

Signé en 2006, le contrat au centre de cette affaire portait sur les droits télévisés de 24 matches amicaux de la Seleçao et avait été signé par l'ancien président de la Fédération brésilienne Ricardo Teixeira avec une société arabe basée aux îles Caïmans.

Selon le tribunal, près de 15 millions d'euros provenant de commissions illicites liées à la vente de ces droits télévisés sont arrivés sur des comptes liés à Rosell et à son épouse.

Rosell en aurait conservé environ 6,6 millions et reversé près de 8,4 millions à Teixeira, toujours selon la justice.

Cinq millions d'euros, liés au contrat de sponsoring de la Seleçao avec Nike, multinationale pour laquelle Rosell avait auparavant travaillé au Brésil, ont par ailleurs été versés sur un compte andorran lié à Rosell.

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