Le tribunal indique que M. Ghosn souhaite que soit mis en application l'article 34 de la Constitution japonaise qui précise que, "sur demande, (une personne retenue) peut exiger que la raison précise de sa détention soit rendue publique au tribunal". Et d'ajouter que la justice ne peut refuser cette demande qui lui permettrait de comparaître en personne avec son avocat. Cependant, aucune date n'a été encore été fixée, mais, selon les médias, cette comparution devrait avoir lieu dans un délai ne dépassant pas les 5 jours.
A noter que les Avocats de M. Ghosn, arrêté le 19 novembre et détenu depuis, ne peuvent pas assister aux interrogatoires et n'ont pas accès aux pièces du dossier.
Ce nouveau rebondissement intervient alors que le tribunal de Tokyo a décidé lundi dernier de prolonger de nouveau de 10 jours, jusqu'au 11 janvier, la garde à vue du PDG de Renault dans le cadre d'un troisième mandat d'arrêt, sur des soupçons d'abus de confiance.