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Une audience qui a attiré plus d'un millier de personnes, parmi lesquelles de nombreux journalistes étrangers. Carlos Ghosn, PDG de Renault a comparu pour la première fois devant le juge ce mardi 08 janvier, deux mois après son arrestation à Tokyo.
Lors de la séance, qui a duré de 10H30 locales (01H30 GMT) à 12H15, le PDG de Renault, qui s’exprimait en anglais, s’est défendu d'une voix claire et forte, sans montrer d'émotion. Il s'est dit "faussement accusé et détenu de manière injuste", rapporte l’AFP. L’occasion pour lui de rappeler d’avoir dédié "deux décennies de sa vie à relever Nissan et bâtir l'alliance". Il a affirmé, en outre, d'"avoir agi avec honneur, légalement et avec la connaissance et l'approbation des dirigeants de la compagnie", selon une déclaration écrite qu'il a lue.
La même source ajoute que, le juge a justifié de son côté son maintien en détention par un risque de fuite à l'étranger "où il a des bases" et d'altération de preuves.
La Défense de Ghson, présidée par un ancien procureur, Motonari Otsuru, va déposer une demande de fin de détention pour son client qui est actuellement en garde à vue jusqu'à vendredi sur les soupçons d'abus de confiance.
A rappeller que l'ex-président de Nissan est détenu au Japon depuis le 19 novembre et déjà inculpé une première fois pour avoir minoré ses revenus sur 5 ans dans des documents remis aux autorités boursières japonaises.
