Organisé par la Fédération marocaine des Technologies de l’Information, des Télécommunications et de l’Offshoring (APEBI), ce side event a traité du thème « De nouveaux gisements de compétences au service de l’offshoring ».
Intervenant à l’occasion, Saloua Karkri Belkeziz, présidente de l’Apebi a rappelé la nécessité de travailler ensemble pour renforcer les compétences à même de répondre aux exigences des différents ecosystèmes, notamment l’offshoring. « Nous voulons une valeur ajoutée pour les prestations outsourcées», a-t-elle indiqué. Et d’ajouter que 60% des métiers de l’industrie auront besoin de compétences technologiques. Force donc est de constater qu’il y a urgence pour adapter les ressources humaines aux exigences de la révolution numérique. « La transformation digitale est une partie intégrante de l’offshoring, mais, ce changement ne peut se faire que si l’on place l’humain au centre», a expliqué Mme Karkri.
La montée en compétence c’est également l’objectif du ministère de tutelle représenté lors de cet événement par Ali Seddiki, directeur général de l’industrie. Conscient de l’importance du secteur de l’offshoring, le responsable a rappelé que « sur la durée du plan d’accélération industrielle, 2014-2020, nous sommes à 69.000 emplois créés». Une vraie performance qui devra se consolider davantage par une connexion entre les écosystèmes.
A noter que cette journée a été marquée par la signature d’une convention de partenariat entre l’Apebi et le Groupement des industries marocaines aéronautiques et spatiales (Gimas) dans l’objectif de développer l’ingénierie, apporter des solutions aux PME. « Nous allons travailler ensemble sur des solutions sectorielles pour permettre aux entreprises de s’équiper rapidement et rendre la PME plus compétitive », a expliqué la présidente de l’apebi.