Le tribunal de Tokyo a rejeté mardi la demande de libération sous caution de Carlos Ghosn, nouvelle tentative infructueuse des avocats du PDG de Renault détenu au Japon pour des malversations financières présumées.
Le tribunal a estimé qu'il y avait un risque de destruction de preuves, a précisé la chaîne de TV publique «NHK».
Le dirigeant de 64 ans, arrêté le 19 novembre à Tokyo, a fait l'objet vendredi de deux nouvelles inculpations, pour abus de confiance et pour avoir minoré ses revenus dans des rapports boursiers de Nissan entre 2015 et 2018.
Vendredi, le tribunal a cependant autorisé les visites de sa famille, en plus de celles de ses avocats et du personnel consulaire de la France, du Liban et du Brésil, les trois pays dont il est citoyen.