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Quel lien pourrait unir une équipe de pédagogues et d’experts de système éducatifs à un club sportif, en l’occurrence le Difaa Hassani d'El Jadida ? La réponse parait difficile de prime à bord. Mais, comme l’expliquent Jean-Luc Muracciole & Bettino Trovato, fondateurs de «e4u» et initiateurs de ce programme, le football et la passion pour le ballon rond peut être un véritable levier pour un meilleur apprentissage. C’est dans cette optique qu’e4u et le DHJ ont fait le choix de lancer la Skool Maroc ou l’école anti-matières. « Un programme qui s’appuie largement sur les outils numériques et articule l’apprentissage des différentes disciplines autour du principal centre d’intérêt de l’élève, qui est dans ce cas le football », expliquent les responsables du programme.
Permettre aux jeunes ayant des difficultés scolaires d’apprendre toutes les matières à travers le foot. Tel est donc l’objectif que s’est fixé l’équipe d’e4u qui capitalise sur une longue expertise en pratiques éducatives pour développer le concept d’une « éducation durable ». En utilisant la passion et les centres d’intérêts, tel que le sport, le cinéma, la musique ou l’automobile, comme moteurs dans ses projets éducatifs et la transversalité des savoirs comme méthodologie de base, l’approche d’e4u est unique sur le marché de l’éducation et du parascolaire.
Partant de la conviction que le sport est un vecteur humainement partagé, l’équipe d’e4u s’engage auprès du club Jdidi pour transmettre à l’élève tous les savoirs dont il a besoin pour apprendre.
Soutenu par l’Ambassade de France au Maroc, ce projet qui a démarrer avec le DHJ se voit déjà en voie de s’élargir vers d’autres villes et d’autres clubs qui souhaitent intégrer la dimension sociale et éducative comme vecteur de développement.
Fort de ces ambitions, e4u a également mis l’accent sur un nouveau programme baptisé « Skool women ». Il s’agit en effet d’un programme d’éducation et de formation dédiée aux femmes dans le cadre de la Mobile Learning Week de l’Unesco. « Le programme développé par e4u a ses fondements dans ces deux aspects de la condition féminine qui sont indissociables : l’accès aux savoirs et la parité dans ce qui constitue le fonctionnement d’une société dont l’éducation est le lieu de sa construction », explique ses fondateurs. Initié au Maroc et en France, ce programme va bientôt s’étendre à d’autres pays francophones, nous révèle Bettino Trovato.
