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Exercice illégal de la médecine : ouverture d'une enquête judiciaire à l'encontre d’un Français à Marrakech

Le service préfectoral de la police judiciaire de Marrakech a ouvert samedi matin, sous la supervision du parquet compétent, une enquête judiciaire au sujet d’actes criminels attribués à un citoyen français âgé de 73 ans soupçonné d’avoir réalisé des opérations de chirurgie esthétique dans un lieu clandestin et exercice de la médecine sans autorisation au Maroc.

 Exercice illégal de la médecine : ouverture d'une enquête judiciaire à l'encontre d’un Français à Marrakech
Le mis en cause a fait l’objet d’une enquête judiciaire pour vérifier les actes qui lui sont reprochés dont l'exercice de la médecine sans autorisation au Maroc. Ph : MAP

La préfecture de police de Marrakech avait reçu une plainte d’une citoyenne française, âgée de 49 ans, qui prétendait être parvenue à un accord avec un médecin de la même nationalité pour la réalisation d’une opération de chirurgie esthétique dans une clinique privée contre la somme de 4.000 euros, indique un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), précisant que le médecin en question a effectué l’intervention chirurgicale dans une chambre clandestine au sous-sol de sa résidence sise au quartier Annakhil à Marrakech.

Les recherches et investigations menées ont permis l’interpellation du médecin objet de la plainte et la saisie d’un tampon encreur portant son nom avec la qualité de médecin en France, ainsi que du matériel médical, des médicaments et des produits pharmaceutiques, dans le garage de la villa qu’il loue et qui est supposée lui servir de lieu pour la réalisation d’opérations clandestines de chirurgie esthétique.

Le mis en cause a fait l’objet d’une enquête judiciaire sous la supervision du parquet compétent pour vérifier les actes qui lui sont reprochés dont l'exercice de la médecine sans autorisation au Maroc, l’exploitation d’un cabinet clandestin pour réaliser des opérations chirurgicales, ajoute la même source. Il s’agit aussi de vérifier son éventuelle qualité de médecin et d'arrêter toute personne complice dans ces actes, conclut le communiqué.

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