«Aujourd'hui, les États-Unis ont entamé le processus de retrait de l'Accord de Paris. Selon les termes de l'accord, les Etats-Unis ont, officiellement, notifié leur retrait à l'Organisation des Nations unies», a déclaré Mike Pompeo dans un communiqué, précisant que «le retrait prendra effet un an après la notification».
Le 1er juin 2017, le président Donald Trump avait pris la décision de retirer son pays de l'accord de Paris en raison du «fardeau économique injuste imposé aux travailleurs, aux entreprises et aux contribuables américains par les engagements pris par les Etats-Unis en vertu de l'accord».
Les Etats-Unis ont «réduit tous les types d'émissions, même si nous développons notre économie et assurons l’accès de nos citoyens à une énergie abordable», a, toutefois, relevé le chef de la diplomatie américaine.
«Nos résultats parlent d’eux-mêmes : les émissions américaines de polluants atmosphériques courants ayant des incidences sur la santé humaine et l’environnement ont diminué de 74% entre 1970 et 2018. Les émissions nettes de gaz à effet de serre des Etats-Unis ont diminué de 13% entre 2005 et 2017, alors même que notre économie connaissait une croissance supérieure à 19%», a-t-il ajouté.
L’approche américaine incorpore la réalité du mix énergétique mondial et utilise toutes les sources d’énergie et technologies de manière propre et efficace, y compris les combustibles fossiles, l’énergie nucléaire et les énergies renouvelables, a-t-il ajouté, notant qu'au cours des discussions internationales sur le climat, «nous continuerons à proposer un modèle réaliste et pragmatique, étayé par des résultats concrets, montrant que l'innovation et les marchés ouverts conduisent à une plus grande prospérité, à une réduction des émissions et à des sources d'énergie plus sûres».
«Comme par le passé, les Etats-Unis continueront de promouvoir la recherche, l'innovation et leur croissance économique tout en réduisant les émissions et en tendant la main à nos amis et partenaires à travers le monde», a conclu Mike Pompeo.