Le Bundeskartellamt avait lancé ses investigations mi-2016, reprochant au géant américain de collecter auprès de réseaux tiers -Instagram, Whatsapp, Twitter, et d'autres sites- des masses d'informations sur ses usagers à leur insu, afin d'en tirer des surplus de recettes publicitaires.
Le patron de l'autorité de la concurrence, Andreas Mundt, doit présenter les conclusions et annoncer d'éventuelles sanctions lors d'une conférence de presse prévue à partir de 09h00 GMT à Bonn.
Le réseau social ne risque pas d'amende financière, mais Facebook, dans la tourmente après une série de scandales liés aux données personnelles en 2018, pourrait se voire imposer en Allemagne des aménagements de ses règles d'utilisation et risque l'interdiction de certaines fonctionnalités.
Selon la presse allemande, le gendarme de la concurrence pourrait notamment interdire à Facebook l'exploitation du bouton «j'aime», qui permet à l'Américain de collecter des informations sur les utilisateurs lors de leur navigation ailleurs que sur le site Facebook, qui compte près de 30 millions d'utilisateurs en Allemagne.