La famille de Carlos Ghosn, emprisonné depuis plus de trois mois au Japon, a décidé de saisir les Nations unies, estimant que les "droits fondamentaux" de l'ancien dirigeant de Renault et Nissan n'étaient pas respectés, a annoncé lundi son avocat. "Nous avons pris la décision de saisir les instances de l'ONU chargées de veiller au respect des droits fondamentaux pour tous", a annoncé la famille de l'ex-PDG de Renault, dans un communiqué lu par Me François Zimeray à Paris. "Voilà plus de 100 jours que Carlos Ghosn est emprisonné au Japon" dans un lieu de détention "aux règles moyenâgeuses", ont dénoncé les proches de l'homme d'affaires dans ce communiqué dévoilé lundi par Me Zimeray, avocat au barreau de Paris. Il a précisé que cette saisine s'effectuait auprès du groupe de travail sur la détention arbitraire (WGAD) de l'organisation internationale.
La famille de Carlos Ghosn saisit les Nations unies
Pour dénoncer les conditions de détention de Carlos Ghosn, sa famille se tourne vers l'organisation des Nations Unis pour appeler au respect des droits fondamentaux de l'ancien directeur de Renault.
Ph. AFP
Avec Agences
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04 Mars 2019
À 16:18
