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Plus qu’une discipline sportive, le football prône les valeurs de civisme, de civilité et de respect des autres. Il s’agit, aussi, d’une discipline permettant la promotion de la tolérance, de la solidarité, de la fraternité et de la non-violence. Des valeurs qui méritent d'être valorisées. Malheureusement, beaucoup reste à faire dans ce sens.
En témoignent les actes de violence perpétrés par les joueurs du club tunisien CS Sfaxien contre l’arbitre sénégalais Maguette Ndiaye. Furieux après leur élimination par la RSB en demi-finale de la Coupe de la CAF, ceux-ci s'en sont violemment pris à l’arbitre à la fin de la rencontre. Des incidents qui sont loin de correspondre à la raison d’être de cette discipline.
On ne cesse de répéter que le sport -toutes disciplines confondues- obéit à des règles et principes de paix et que les joueurs professionnels ou amateurs de sport ont un devoir d'exemplarité vis-à-vis, notamment, de la communauté. Du coup, le comportement et la manière d’agir et de faire, à l'ntérieur et en dehors des terrains, sont aussi importants que le résultat.
Il est donc du devoir des équipes de football de promouvoir les "best practices" qui se traduisent par la bonne conduite avant, pendant et après le match. L’obligation de donner l'exemple s’impose en évitant fortement toute forme de violence et de barbarie.
Les incidents récents viennent nous rappeler l'importance d'adopter des mesures sévères à l’encontre de toute personne qui manque à son devoir de civisme et de civilité. L’idée est de préserver les fondamentaux du sport : respect de soi-même avant le respect d'autrui.
