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La France compte fixer des quotas d'immigrés professionnels

La France compte fixer des quotas d'immigrés professionnels
L'immigré professionnel aura un visa de travail pour une durée déterminée et un travail déterminé. Ph. Shutterstock

La ministre française du Travail Muriel Pénicaud a confirmé mardi que des "quotas" ou "objectifs chiffrés" d'immigrés "professionnels" seront fixés chaque année, dès l'été prochain.

"C'est la France qui recrute par rapport à ses besoins. C'est une approche nouvelle, un peu une approche qu'a le Canada et l'Australie, c'est assez proche", a-t-elle assuré sur les médias BFMTV/RMC.

"L'idée, c'est d'avoir des objectifs chiffrés, ou des quotas, c'est une question de sémantique", a-t-elle dit, à la veille d'annonces officielles sur l'immigration par le Premier ministre français Édouard Philippe.

Lundi soir, le chef du gouvernement français avait présenté à plusieurs ministres et à des parlementaires de la majorité des mesures sur l'immigration, dont l'actualisation des filières en tension, datant de 2011.

La liste sera fixée "l'été prochain, on a pour trois ou quatre mois de méthodologie", a souligné Mme Pénicaud. Et les quotas aussi seront mis en place "l'été prochain".

"On va revoir cette liste chaque année (...) On commence dans quelques semaines avec les partenaires sociaux et les régions (...) On vérifie que tous les efforts de formation ont été faits pour permettre à nos demandeurs d'emploi de prendre ces emplois et ensuite les réfugiés (...), on fixera le nombre de personnes par métiers et par territoire", a-t-elle développé.

Cette immigration est "assez modeste en chiffres", a reconnu la ministre française, soulignant qu'il s'agissait de 33.000 personnes par an.

L'immigré "professionnel" aura "un visa de travail pour une durée déterminée et un travail déterminé".

La droite française a salué l'annonce de ces futurs quotas, même si elle les juge insuffisants, tandis qu'à gauche des voix se sont élevées contre une "instrumentalisation" du thème de l'immigration pour détourner les Français des préoccupations sociales.

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