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Avoir un gros cou pourrait révéler de sérieux problèmes de santé

Avoir un gros cou pourrait révéler de sérieux problèmes de santé
Ph: shutterstock

Y a-t-il une relation entre le tour du cou et les risques de syndrome métabolique et de maladies cardiovasculaires ? Tout à fait. Une étude présentée, lors du congrès annuel de l’Asian Pacific Society of Cardiology (APSC), et relayée par l'European Society of Cardiology, a indiqué que "la circonférence  du cou permettrait de dépister le syndrome métabolique et affirmer si le patient pourrait  développer des problèmes cardiovasculaires". L’étude suggère ainsi que la mesure du tour de cou pourrait être un outil efficace pour diagnostiquer le syndrome métabolique de manière précoce.

Selon Dr Pacifico D. Gines, l’un des auteurs de l’étude “Le syndrome métabolique est en train de devenir un problème mondial avec une prévalence accrue”. Pour rappel, le syndrome métabolique est un fléau qui touche tous les pays du monde : « Un quart de la population mondiale serait atteinte du syndrome métabolique, et ces personnes seraient trois fois plus susceptibles d’être victime d’une crise cardiaque ou d’un accident vasculaire cérébral », fait savoir l’European Society of Cardiology.

“Le périmètre cervical pourrait donc être un moyen simple et rapide d’identifier les personnes touchées, afin qu’elles puissent modifier leur mode de vie et recevoir un traitement pour prévenir les crises cardiaques et les AVC”, révèlent les résultats. Par ailleurs, les chercheurs indiquent qu’il y a risque accru de développer des complications chez les hommes si le périmètre cervical est supérieur à 40 cm.  Chez les femmes, le risque est grand si la taille du coup est supérieure à 36 cm. Par conséquent : Un gros cou pourrait être un signe avant-coureur de problèmes de santé graves ou chroniques.

Pour éviter les complicationset les risques «les personnes atteintes du syndrome métabolique doivent avoir une alimentation équilibrée, conserver un poids santé, faire de l'exercice régulièrement et contrôler leurs progrès avec leur médecin”, conclut le professeur Michel Komajda, ancien président du CES et directeur du programme de la Société européenne de cardiologie au congrès APSC 2019.

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