Kan Ya Makane souffle sa 10e bougie. A cette occasion, cette association, à but non lucratif, dresse le bilan d’un travail acharné et fructueux auprès de femmes et d’enfants, en faveur notamment de l’éducation, de l’art et de l’inclusion sociale de la jeune génération.
L’idée de créer cette association taraudait sa présidente depuis longtemps, c’était plutôt un rêve qui s’est concrétisé le jour où elle a décidé de mettre tout son savoir-faire et sa motivation au service des enfants et femmes du monde rural, tout en plaçant l’art et la culture au centre de ses objectifs.
Dès sa création en 2009, Kan Ya Makane a lancé deux projets phares. Le premier baptisé « talents de femmes » et l’autre « Tanouir » vise le renforcement socio-économique des femmes des milieux ruraux, notamment celles qui ont des penchants pour l’art, en leur proposant des formations qui les aideront à commercialiser leurs tableaux pour réaliser leur auto-indépendance.
Quant au projet « Tanouir », il s’est fixé pour objectif de lutter contre l’abandon scolaire des jeunes écoliers du milieu rural, en promouvant des activités parascolaires complémentaires, faisant de l’art le pivot de l’ensemble de ses programmation. L’objectif étant d’éduquer et d’instruire autrement, en redynamisant les pratiques d’enseignement et en faisant de l’approche pédagogique ludique un large champ d’exploitation académique.
Pour rappel, Kan Ya Makan a touché, depuis sa naissance, plus de 21.000 enfants, à travers son programme artistique et 7.800 enfants, grâce à son programme de renforcement scolaire. A cela s’ajoutent les vingtaines d’associations partenaires qui bénéficient constamment du programme « Tanouir », en plus d’autres encadrements.
Sara Kassir
