Cette formation de deux jours s’inscrit dans un projet de soutien à la filière oléicole marocaine. Elle est organisée par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd), en collaboration avec le ministère de l’Agriculture, et la Fédération marocaine interprofessionnelle de l'olive (Interprolive).
Ces formations sont composées de deux parties, a précisé à la MAP, Hannah Fried, économiste à la FAO. Il s’agit «d’abord de la gestion des processus de production (récolte, extraction de l’huile et stockage) et les bonnes pratiques pour produire une huile extra-vierge, et ensuite de la dégustation».
Hannah Fried noté l’aspect «novateur» de l’inclusion de la dégustation dans la formation, soulignant l’importance de soutenir le secteur oléicole marocain, qui a «énormément de potentiel, en particulier grâce aux variétés marocaines».
Ciblant au départ des formations à 25 techniciens par jour, les sessions ont reçu une moyenne de 30 techniciens, s’est félicitée l’experte. Lancées le 25 février, ces sessions ont couvert trois régions du Maroc, à savoir Béni Mellal-Khénifra, Fès-Meknès, et Tanger-Tétouan-Al-Hoceima.
Ces sessions font suite à une formation organisée en décembre 2017 et janvier 2018 dans le cadre d’un projet FAO-Berd, qui avait profité à 500 agriculteurs et techniciens des huileries dans les régions Fès-Meknès et Marrakech-Safi.