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Corruption : l’ONU plaide pour des solutions innovantes

Le Secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, a appelé la communauté internationale à trouver de nouvelles approches et des solutions innovantes pour endiguer le fléau de la corruption, à l’occasion de l’ouverture, lundi, de la Conférence des Etats parties à la Convention des Nations unies contre la corruption.

  Corruption  :  l’ONU plaide pour des solutions innovantes
Ph : DR

Dans un message à cette conférence, qui a démarré ses travaux à Abu Dhabi, Antonio Guterres a appelé à l'unité pour mettre fin à la ponction des ressources causée par les flux financiers illicites.

«Vous vous réunissez à un moment critique. Alors que nous entrons dans la décennie d'action pour atteindre les Objectifs de développement durable, nous devons nous unir contre la corruption pour mettre fin à la ponction des ressources causée par les flux financiers illicites», a dit le chef de l'Onu dans ce message, dont le texte est diffusé par son service de presse à New York.

«La corruption menace le bien-être de nos sociétés, l'avenir de nos enfants et la santé de notre planète. Elle doit être combattue par tous, pour tous», a-t-il plaidé.

De son côté, le directeur exécutif de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), Yury Fedotov, a souligné le rôle de la corruption dans la facilitation de la criminalité et d'autres menaces. La corruption est un «sinistre catalyseur de certains des pires problèmes auxquels nous sommes confrontés», a-t-il dit.

«En prévenant et en limitant la corruption, nous pouvons tuer dans l'œuf la contribution de la corruption à l'instabilité. Nous pouvons empêcher la corruption de prolonger les conflits et de gâcher la paix. Nous pouvons contrôler les flux financiers illicites et remettre les ressources là où elles sont nécessaires», a relevé le responsable onusien.

«En mettant fin aux abus de biens publics à des fins privées, nous pouvons restaurer une confiance indispensable et investir dans notre avenir», a ajouté Yury Fedotov.

Avec ses 186 parties, la Convention des Nations unies contre la corruption est le seul instrument universel anti-corruption juridiquement contraignant. Tous les deux ans, les Etats parties à la Convention se réunissent pour examiner la mise en œuvre de la Convention et discuter de la manière dont les États peuvent mieux lutter contre la corruption.

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