L'hebdomadaire «Maroc Hebdo» souligne que si le groupe OCP peut aujourd’hui s’enorgueillir de compter non seulement au Maroc, mais sur le plan international et notamment en Afrique, «c’est à force d’un travail de longue haleine entamé dès février 2006, au moment où le Roi Mohammed VI décide de confier à Terrab la direction du géant phosphatier».
Mostafa Terrab, fort d'une formation solide en France et aux États-Unis, et bénéficiant du soutien royal, revoit complètement l’organisation, qui avait auparavant frôlé la faillite, selon l'hebdomadaire «Maroc Hebdo», et pousse à adopter une culture de la performance et du résultat qui n’avait jamais vraiment eu cours au sein de l’ancien Office chérifien des phosphates (OCP).
Le nouveau patron de l'OCP s'entoure donc de jeunes qu'il responsabilise, et élabore «la fameuse Stratégie de transformation industrielle globale, qui aujourd’hui permet au groupe OCP de produire 12 millions de tonnes de phosphates par an, contre seulement 1,7 million par an».
Ainsi, d’ici 2028, et ce grâce à un programme de 100 milliards de dirhams investis sur dix ans, le groupe pourrait même, si tout se passe comme prévu, s’accaparer la moitié du marché mondial des phosphates.
A la faveur de la politique adoptée par Mostafa Terrab, le poids de l'OCP dépasse aujourd'hui la seule dimension économique, pour devenir un des principaux instruments diplomatiques du Royaume, se réjouit «Maroc Hebdo», qui rappelle de l'homme de l'année 2019 avait accompagné S.M. le Roi Mohammed VI lors de sa tournée africaine d’octobre et novembre 2016 pour notamment signer, en Ethiopie et au Nigeria, des accords pour la création d’unités de production d’engrais phosphatés dans les deux pays, pour un coût respectif de 3,7 et 2,3 milliards de dollars.
L'hebdomadaire «Maroc Hebdo» célèbre ainsi un bilan «positif» et «très satisfaisant», rendu possible grâce aux compétences de Mostafa Terrab qui a, de surcroît, fait preuve d'un «patriotisme chevillé au corps».