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Nouveau cadre de partenariat entre le Groupe de la Banque mondiale et le Maroc

Nouveau cadre de partenariat entre le Groupe de la Banque mondiale et le Maroc

Le conseil d’administration du Groupe de la Banque mondiale a approuvé hier le nouveau cadre de partenariat-pays (CPF) avec le Maroc pour la période 2019-2024.

Ce cadre de partenariat qui définit la stratégie d’intervention du groupement de bailleurs de fonds pour les six prochaines années a été établi sur la base «des priorités du programme gouvernemental pour les années 2017 à 2021» et «repose également sur une analyse approfondie et actualisée des défis et des atouts du pays», fait savoir le groupe.

Le nouveau cadre s’est également appuyé sur les enseignements tirés de la précédente stratégie de partenariat avec le Maroc et a fait l’objet d’un processus de consultations avec différentes parties prenantes à l’échelle nationale.

Il s’articule autour de trois axes d’action stratégiques, à savoir : favoriser la création d’emplois dans le secteur privé, renforcer le capital humain et promouvoir un aménagement du territoire résilient et profitant à tous.

«La bonne gouvernance, qui constitue le pilier de la mise en œuvre effective du programme de soutien du Groupe de la Banque mondiale, sera une composante fondamentale de ces trois axes», précise le Groupe de la Banque mondiale.

Ce dernier a affiché, à travers le CPF, sa volonté de stimuler la croissance et l'innovation en exploitant le potentiel des nouvelles technologies pour transformer l'économie marocaine et réaliser une croissance plus inclusive.

Dans ce sens, le conseil d’administration du Groupe a consenti un budget de 611,3 millions d’euros (soit l’équivalent de 700 millions de dollars) dédié au financement des politiques de développement en faveur de l'inclusion financière et du développement de l'économie numérique au Maroc.

«Ce programme a pour but de soutenir le développement d’un secteur financier inclusif et d’une économie numérique compétitive qui profite à tous les Marocains», indique Djibrilla Issa, spécialiste principal du secteur financier et chef d'équipe du projet. «Il s'attaquera aux problèmes d'insertion économique et sociale dont sont notamment victimes les jeunes, les femmes et les populations rurales», a-t-il précisé.

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