Le bureau du procureur a justifié les poursuites engagées par le faisceau de données accumulées : "nous pensons que les éléments dont nous disposons méritent une inculpation et un procès", a déclaré à la presse le procureur-adjoint, Shin Kukimoto.
Les avocats de Ghosn ont auparavant ont déposé une demande de libération sous caution, mais cette requête a peu de chances d'aboutir. En cas de refus, il restera en prison au moins jusqu'au 10 mars. Sa comparution n'aura pas lieu avant des mois.
En revanche, le tribunal a autorisé, contre l'avis du parquet, les visites de sa famille, outre celles de ses avocats et du personnel consulaire de la France, du Liban et du Brésil, ses trois pays.
Le parquet de Tokyo a ainsi décidé de poursuivre le patron de Renault pour abus de confiance et pour avoir minoré ses revenus dans des rapports boursiers de Nissan entre 2015 et 2018.