Affirmant que son père est «prêt à se défendre de façon vigoureuse» devant un tribunal de Tokyo mardi prochain, Anthony Ghosn explique que «la seule condition de sa sortie est une confession».
«Le paradoxe, c'est que la confession qu'on lui demande de signer est écrite exclusivement en japonais», or «il ne parle pas cette langue», précise son fils.
Depuis son incarcération, il peut «dire au procureur qu'il conteste ce qu'on lui reproche, ou au contraire avouer et être libéré. Depuis sept semaines, sa décision a été assez claire», souligne-t-il.
«Je n'ai pas de nouvelles directes de lui, j'en ai par ses avocats japonais. Il est en bonne forme. Il est prêt à se défendre de façon vigoureuse, et est très concentré sur l'objectif de répondre aux accusations lancées contre lui. Il est surtout très calme», affirme le jeune homme de 24 ans qui s'exprime pour la première fois dans la presse.
Cette audience «va être très importante», ajoute-t-il. «Pour la première fois, il pourra s'exprimer sur les faits qu'on lui reproche, donner sa vision. Je pense que tout le monde sera assez surpris en entendant sa version de l'histoire. Jusqu'à maintenant, on a, seulement, entendu l'accusation. Il aura dix minutes pour s'exprimer» et «il ne lâchera rien», poursuit Anthony Ghosn.