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Drame d'Imlil: le procès reprend

Drame d'Imlil: le procès reprend
L’audience du 16 mai dernier avait été reportée après une requête de la défense des victimes sur laquelle la cour doit statuer. Ph: DR

La Chambre criminelle chargée des affaires du terrorisme près l'annexe de la Cour d'appel à Salé a repris, jeudi, l'examen de l'affaire du meurtre des deux touristes scandinaves dans la région d'Imlil (province d'El Haouz), dans laquelle sont poursuivis 24 individus.

Dans le cadre de ce procès ouvert le 2 mai, les accusés dont un ressortissant portant la double nationalité suisse et espagnole, sont poursuivis notamment pour "apologie du terrorisme", "atteinte à la vie de personnes avec préméditation" et "constitution d'une bande pour préparer et commettre des actes terroristes".

Trois des accusés sont jugés pour leur implication directe dans le crime: Abdessamad Ejjoud, Younes Ouaziyad (27 ans) et Rachid Afatti (33 ans), tous natifs de la région de Marrakech (sud). Abdessamad Ejjoud avait déjà fait de la prison pour avoir tenté de rejoindre l'EI en Syrie.

Le chef présumé d'une cellule jihadiste a reconnu son rôle dans l'assassinat de deux jeunes touristes scandinaves décapitées mi-décembre au Maroc au nom du groupe Etat islamique (EI).

"J'en ai décapité une (...), je regrette", a déclaré Abdessamad Ejjoud, un marchand ambulant de 25 ans jugé avec 23 autres suspects pour le crime commis dans la nuit du 15 au 16 décembre dans la région du Haut-Atlas (sud).

"Ouaziyad a tué l'autre" fille, a affirmé Abdessamad Ejjoud. "Nous aimions l'EI et nous priions Dieu pour lui", a-t-il ajouté.

Les autres accusés sont poursuivis pour leurs liens avec les tueurs présumés. Seul étranger du groupe, Kevin Zoller Guervos est un Hispano-Suisse de 25 ans installé au Maroc après sa conversion à l'islam.

Le tribunal de Salé a accepté la demande de la partie civile d'engager la "responsabilité morale" de l'Etat en vue de dédommagements. De ce fait, un agent judiciaire de l'Etat est présent pour cette nouvelle audience.

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