Salaheddine Mezouar : «Il était nécessaire de démarrer ce mandat avec des messages forts»

«Nous avons travaillé pendant une année, après des élections considérées comme étant exemplaires au sein d’une Confédération qui a atteint 70 ans et qui est censée avoir atteint le niveau de maturité nécessaire pour pouvoir continuer à remplir sa mission», a déclaré d’emblée le président de la CGEM, Salaheddine Mezouar, à l’occasion d’une rencontre avec les représentants de la presse pour s’exprimer sur les récentes démissions du vice-président, Fayçal Mekouar, et du directeur général délégué, Fadel Agoumi.

Dès le début, le responsable a donné le ton, affirmant que c’était une année pleine de chantiers et de défis où l’organisation patronale a veillé à adresser les questions prioritaires avec beaucoup d’engagement, de détermination et de volontarisme. «Nous avons veillé à ce que les actes premiers soient traités avec la rapidité et l’intelligence nécessaires… Nous avons ajusté et nous avons veillé à ce que l’ensemble des structures de la CGEM puisse fonctionner en harmonie et avancer en fonction des objectifs qu’elles se sont assignées», a-t-il indiqué. Pour Salaheddine Mezouar, il était nécessaire de démarrer ce mandat avec des messages forts, à savoir la trésorerie de l’entreprise, les délais de paiement, le financement, la dynamisation des marchés publics et la promotion des investissements. L’enjeu étant de relancer la croissance économique au niveau national. Le président de la Confédération patronale a également souligné que la nouvelle architecture a été présentée dans le programme dès le premier jour et que le travail d’audit et d’analyse qui a été mené a concerné les différentes instances au sein de la CGEM pour en faire une organisation ouverte et dynamique au service de ses membres et à l’écoute de son environnement. Selon lui, «la CGEM a besoin d’évoluer et je suis là pour faire évoluer l’organisation. J’ai fait le choix du mode d’organisation et de fonctionnement et j’en assume la responsabilité».

Au cours de cette rencontre, Salaheddine Mezouar a rappelé que les récentes démissions de certains membres ne reflétaient en aucun cas une scission au sein de la Confédération. «Les femmes et les hommes passent, mais l’organisation continue. En cas de divergence, on se sépare. J’assumerai ma responsabilité jusqu’au bout. Je veillerai à ce que la CGEM reste forte. Je veillerai à ce qu’il y ait toujours le plus de cohésion possible. Je veillerai à travailler avec ceux qui ont envie de travailler sincèrement, avec leur volonté, indépendamment des lectures», a-t-il assuré.