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La Commission européenne a annoncé mardi sa décision d'interdire la création d'une entreprise commune par le géant indien de l'acier "Tata Steel" et le conglomérat sidérurgique allemand "ThyssenKrupp", en application du règlement de l'UE sur les concentrations.
Selon un communiqué de la Commission, une fusion entre les deux groupes aurait entraîné "une réduction de la concurrence et une hausse des prix pour différents types d'acier", d'où cette décision faisant suite à une enquête "approfondie" sur le projet de création d'une entreprise commune, qui aurait combiné les activités relatives à l'acier plat au carbone et à l'acier magnétique de ThyssenKrupp et de Tata Steel dans l'Espace économique européen (EEE).
Selon la Commission européenne, le secteur sidérurgique européen est un secteur clé dans l'EEE en employant quelque 360.000 personnes sur plus de 500 sites de production dans 23 États membres de l'UE.
La décision d'interdire le projet de fusion entre Tata Steel et ThyssenKrupp permettra, d'après la même source, de préserver l'exercice d'une concurrence effective sur les marchés sidérurgiques européens et la compétitivité de ce secteur, ainsi que de garantir que les principaux clients industriels, comme l'industrie automobile européenne et l'industrie de l'emballage, continuent à bénéficier d'un accès à des intrants essentiels à des conditions concurrentielles.
