De nombreux coureurs de ce marathon devraient en effet courir avec une paire de baskets de la marque « Vaporfly », l’un des derniers modèles de Nike. Ce n’est pourtant pas une première, ce même modèle a été porté par trois marathoniens médaillés aux Jeux de Rio, mais aussi par huit des dix vainqueurs des cinq marathons majeurs en 2019.
Mais qu’a-t-il de si spécial ? Ce modèle est principalement caractérisé par ses trois lames de carbone et ses quatre coussins d’air dans la semelle. « Ce n’est plus une chaussure, c’est un ressort », écrit sur Instagram Ryan Hall, recordman des Etats-Unis sur semi-marathon.
Le 15 octobre dernier, des athlètes ont même saisi la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), pour « accuser » la chaussure de donner un avantage « injuste » à ceux qui la portent. Pour répondre à ces plaignants, la fédération a mis en place un groupe de travail pour « encourager le développement et l’utilisation de nouvelles technologies tout en préservant les caractéristiques fondamentales du sport ».
A noter également qu’une étude réalisée en février par des chercheurs indépendants a révélé que les chaussures Vaporfly « amélioraient le rendement énergétique des coureurs, c'est-à-dire l'économie d'énergie produite pour un même effort, de 4 % par rapport à ses concurrentes ». Une conclusion qui ne fait qu’attiser le débat. Affaire à suivre !