S'adressant aux députés conservateurs du Comité de 1922, Theresa May a indiqué qu'«il y a le désir d'une nouvelle approche et d'un nouveau leadership» pour la prochaine phase des négociations du Brexit, qui doit déterminer la future relation du Royaume-Uni avec l'UE, ajoutant «qu'elle ne souhaiterait pas y faire obstacle».
Cela veut dire que Theresa May quitterait ses fonctions de Première ministre et de chef de parti conservateur peu après la date de départ du Royaume-Uni de l'UE, soit le 22 mai si son accord sur le Brexit négocié avec Bruxelles est approuvé par le Parlement.
Les députés britanniques ont voté lundi dernier à la majorité pour reprendre en main la gestion du dossier du Brexit. Ils ont ainsi adopté par 329 voix contre 302 pour, un amendement permettant aux députés d'organiser une série de votes «indicatifs» sur la forme que doit prendre le Brexit.
Cette défaite parlementaire est perçue comme une énième «humiliation» pour Theresa May et accentue la crise politique que traverse le pays, avec une Première ministre qui a perdu toute autorité.
Les élus se prononceront à partir de 19h00 GMT sur huit alternatives à l'accord de divorce conclu par la dirigeante conservatrice, ce qui pourrait potentiellement redéfinir le processus de sortie de l'Union européenne.
Parmi les options formulées figurent le maintien de la Grande-Bretagne dans le marché unique, la tenue d'un second référendum, ou l'annulation de la sortie de l'UE. Les députés consentent par ailleurs d'exclure une sortie sans accord.