Menu
Search
Dimanche 05 Mai 2024
S'abonner
close
Dimanche 05 Mai 2024
Menu
Search
Accueil next Monde

Theresa May ouvre la bataille du Brexit au Parlement

La Première ministre Theresa May replonge cette semaine dans les affres du Brexit et tentera une nouvelle fois de convaincre les députés britanniques de ne pas enterrer l'accord de sortie de l'UE conclu avec Bruxelles.

 Theresa May ouvre la bataille du Brexit  au Parlement
La date du Brexit se rapproche à grands pas, le gouvernement accélère les préparatifs en prévision d'une éventuelle sortie de l'UE sans accord, érigés en «priorité opérationnelle». Ph : DR

Les députés reprendront mercredi l'examen de ce «Traité de retrait» de l'Union européenne, âprement négocié durant 17 mois, mais dont l'adoption semble très compromise en raison des multiples critiques dont il fait l'objet.

Le texte est vilipendé tant par les «Brexiters», qui craignent un forme d'arrimage permanent à l'UE, que par les europhiles espérant encore pouvoir faire marche arrière.

Initialement prévu le 11 décembre, le vote sur l'accord avait été reporté à la dernière minute par Theresa May pour éviter une défaite annoncée.
Sans accord au jour du Brexit, le 29 mars, le Royaume-Uni mettra fin de manière désordonnée à plus de quatre décennies d'appartenance à l'Union européenne, un scénario redouté par les milieux économiques.

Alors que la presse britannique a évoqué ces derniers jours un possible nouveau report du vote, Theresa May a assuré qu'il aurait bien lieu, la semaine prochaine, autour du 15 janvier.

 «Oui, nous allons procéder au vote», a déclaré la dirigeante conservatrice sur le plateau de The Andrew Marr Show, l'émission politique dominicale de la BBC, mettant en garde contre les conséquences imprévisibles que pourrait susciter un rejet de l'accord.

«Si l'accord n'est pas voté (...), nous nous retrouverons alors en terrain inconnu (...) Je ne pense pas que quiconque puisse dire exactement ce qui pourrait alors se passer», a-t-elle dit.

«Il y en a qui veulent un deuxième référendum afin d'arrêter le Brexit, d'autres qui cherchent à obtenir un Brexit parfait», a-t-elle souligné. «Je voudrais leur dire de ne pas laisser le mieux devenir l'ennemi du bien, parce que le danger, c'est que nous n'ayons pas de Brexit du tout».

Pour tenter d'amadouer les députés, Theresa May a indiqué que le Parlement pourrait jouir d'un rôle plus important dans les négociations à venir sur la future relation commerciale entre Londres et les 27.

La dirigeante a, en outre, indiqué qu'elle continuait à travailler avec Bruxelles pour obtenir des assurances susceptibles de convaincre les députés britanniques, après avoir s'être déjà entretenue avec des dirigeants européens durant la période de Noël.

Lundi, un test logistique grand nature impliquant une centaine de camions aura lieu dans un aéroport désaffecté du Kent (sud-est de l'Angleterre). Ce site pourrait être utilisé pour éviter les embouteillages à proximité des ports, que pourraient provoquer un rétablissement des contrôles douaniers en cas de «no deal».

Lisez nos e-Papers