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Mosquée de Brest: Rien ne conforte la thèse d'un attentat

Mosquée de Brest: Rien ne conforte la thèse d'un attentat
La police inspectant la cour de la mosquée de Pontanezen où ont été tirés les coups de feu. Ph : AFP

Les éléments recueillis jusqu'à présent dans l'enquête sur les coups de feu tirés jeudi devant la mosquée Sunna de Brest, qui ont fait deux blessés, ne permettent pas de dire qu'il s'agit d'un «attentat», a affirmé vendredi à l'AFP, le parquet de Brest.

«Les éléments recueillis à l'heure qu'il est ne permettent pas de considérer qu'il s'agit d'un attentat», a assuré le procureur de la République de Brest, Jean-Philippe Récappé, soulignant, par ailleurs, que la section antiterroriste du parquet de Paris ne s'était pas saisie de l'affaire.

C'est la Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Rennes qui est chargée de l'enquête.

Peu après 16h00 jeudi, plusieurs coups de feu ont été tirés devant la mosquée Sunna de Brest, située dans le Nord-est de la ville, blessant deux personnes dont l'imam Rachid El Jay, qui avait fait parler de lui il y a quelques années en raison de prêches controversés.

L'auteur présumé des faits a été retrouvé morts quelques heures plus tard dans une zone boisée de Guipavas, aux portes de Brest. «Tout laisser à penser qu'il se soit suicidé», a indiqué Jean-Philippe Récappé, précisant qu'avant les faits il avait adressé une lettre, accompagnée de la photocopie de sa carte d'identité, justifiant son passage à l'acte.

«Il avait envoyé un courrier à l'imam de Lille qui lui même l'avait retransmis à l'imam de Brest, mais la police n'était pas au courant», a expliqué Jean-Philippe Récappé.

«Ce courrier «ne relève pas notamment de ce que l'on voit actuellement des attentas islamistes ou djihadistes», a-t-il ajouté.

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