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Fidèles à leur procédés tactiques constatés depuis l'entame de la compétition, le Sénégal et la Tunisie ont offert une première période crispée et peu attrayante, dimanche au Caire.
Pas de round d'observation entre les Aigles de Carthage et les Lions de la Téranga. Dès les premières minutes de la rencontre, Wahbi Khazri et compagnie ont préféré rester regroupés dans leur moitié du terrain, alors que les joueurs d'Aliou Cissé ont encore exercé leur habituel pressing offensif, porté par la vitesse et la percussion de Sadio Mané. Les Tunisiens ont tout misé sur les balles arrêtées, puisque Youssef Lemsakni et Taha Khenissi étaient beaucoup trop excentrés pour pouvoir combiner ou construire des offensives, exception faite de quelques rares contres.
En face, le Sénégal a complètement dominé la ligne médiane, remportant presque tous les duels, mais a éprouvé de grandes difficultés face à la dernière ligne tunisienne, cloîtrée aux abords de sa surface. La première occasion nette de la rencontre a été signée par le défenseur de Bordeaux Youssouf Sabaly, dont le tir brossé a heurté le poteau près de la lucarne à la 25e minute. Trois minutes plus tard, Khenissi se retrouvait face au portier sénégalais mais préférait simuler au lieu d'armer un tir. À la 34e minute, Sabaly tente encore de surprendre le gardien Moez Hassan mais sa frappe est dévissée.
Ensuite, c'était au tour de M'Baye Niang (37e) et de Sadio Mané de porter le danger dans la surface tunisienne, mais les deux joueurs ont manqué d'application. La Tunisie paraît donc vouloir limiter les dégâts jusqu'aux prolongations, un scénario qui n'arrangerait certainement pas les affaires des Sénégalais.
