Plus de 450.000 personnes se sont inscrites pour cette requête groupée -- la première de ce type en Allemagne, selon une procédure adoptée dans la foulée du dieselgate.
L'Association de consommateurs VZBV fait office de requérant unique et accuse le groupe automobile d'avoir délibérément nui à ses clients en installant à leur insu un logiciel faisant paraître le véhicule moins polluant qu'il ne l'est en réalité.
Ce procès est pour l'instant le plus important en Allemagne dans ce scandale à tiroirs, alors que le constructeur tente de tourner la page en misant sur l'électrique.
Concrètement, les juges devront trancher une cinquantaine de points, mais la question principale sera de déterminer si Volkswagen a «causé un préjudice» et agi «de manière contraire à l'éthique».
Klaus Müller, directeur de la VZBV, se dit «convaincu» de voir le tribunal conclure en ce sens. Mais Volkswagen soutient qu'il «n'y a pas de dommages et donc pas de fondement à cette requête».