Dans une allocution à l’ouverture de cette rencontre, la présidente de Silatech, Sheikha Moza Bint Nasser, a mis en avant l’engagement de l'organisation en faveur de l'autonomisation économique des jeunes, tout en annonçant un nouveau plan pour la création d'emplois et la réduction des effets négatifs du chômage, notamment dans la région de Mena.
Après avoir rappelé que Silatech a offert depuis sa création en 2008 environ un million d’emplois pour les jeunes dans une dizaine de pays, elle a noté que l’organisation entend créer 2 millions d'emplois à l’horizon 2022 en vue de lutter contre la pauvreté et offrir une perspective d’avenir aux jeunes.
Elle a attiré l’attention dans ce sens sur le fait que les jeunes, dans un contexte de pauvreté, de conflits et d'instabilité politique risquent de tomber en proie au désespoir, à l’extrémisme et à la violence.
Elle s’est attardée, en outre, sur les actions entreprises par Salitech pour améliorer les compétences des jeunes et remédier aux difficultés qu’ils peuvent rencontrer pour accéder au marché de travail.
De son côté, la Haute-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Michelle Bachelet, a insisté sur l’importance de la conjugaison des efforts pour assurer un environnement propice à l’autonomisation économique des jeunes, à leur participation active au processus de prise de décision et à leur intégration dans la vie politique et démocratique.
La rencontre a été marquée par un panel axé sur les enjeux et défis en ce qui concerne la promotion de l’intégration socio-économique des jeunes, à travers la formation et le soutien pour renforcer leurs connaissances et compétences économiques et professionnelles.
Les participants ont insisté de même sur le rôle des jeunes en tant qu'acteurs majeurs dans le processus de développement économique intégré de leur pays.