Après 100 jours de repos forcé lié à la pandémie de Covid-19, le football reprend ses droits mercredi dans son berceau natal, l'Angleterre. En redémarrant par deux matches en retard de la 28e journée, la Premier League s'offre dès son premier soir un choc d'envergure entre le Manchester City de Pep Guardiola et Arsenal, entraîné par son ancien adjoint Mikel Arteta. L'enjeu est de taille: une défaite des Citizens (2e, 57 pts) ouvrirait la voie à un titre de Liverpool (1er, 82 pts) dès dimanche lors du derby face à Everton, cette fois pour le compte de la 30e journée.
Le scénario serait quasiment rêvé pour les Reds. Sevrés de titre depuis 30 ans, les supporters de Liverpool ne demandent pas mieux qu'un trophée glané chez le rival local. Seule ombre au tableau: le derby, d'ordinaire bouillant, se jouera à huis clos, les conditions sanitaires pour un retour des fans en tribunes n'étant pas réunies.
Pour arracher ce titre tant attendu, encore faudra-t-il que les Reds retrouvent leur niveau étincelant du début de saison, qui les a vus prendre un gigantesque avance de 25 points en championnat, et pas celui de leurs dernières semaines de compétition, fin février et début mars, qui les a vus sortir en quelques jours de la Coupe d'Angleterre et de la Ligue des champions et subir leur première défaite de la saison en championnat à Watford (3-0).
Le match de mercredi revêt aussi une importance de taille pour Arsenal. Les Gunners, seulement 9es du championnat avant son interruption (avec 40 pts), ont besoin d'une victoire pour continuer de croire à la 4e place, qualificative pour la Ligue des champions et actuellement occupée par Chelsea (48 pts), derrière Leicester troisième (53 pts).